Un Tube, Une Histoire #341
Publié : 4 novembre 2020 à 8h00 par Arnaud Leducq
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Nous sommes en 1988, une hallucination auditive envahit les ondes en France. La chanteuse sâappelle Enya, elle est irlandaise et sa chanson câest Orinoco flow. Si le titre fait rĂ©fĂ©rence Ă un fleuve sud amĂ©ricain (L'OrĂ©noque, fleuve coulant entre le Venezuela, la Colombie et le BrĂ©sil), il est surtout un clin dâoeil au studio dâenregistrement oĂč Watermark le deuxiĂšme album dâEnya est mis en boĂźte, Orinoco Studios Ă Londres. Lâaventure dâEnya commence en 1982, quand elle quitte le groupe irlandais Clannad pour tenter une expĂ©rience solo. EntourĂ©e du couple Roma et Nicky Ryan, eux aussi anciens membres de Clannad, Enya devient l'artiste fĂ©minine irlandaise qui vend le plus de disque au monde (plus de 80 millions). Dans Orinoco flow Enya fait rĂ©fĂ©rence Ă un certain Rob Dickins. C'Ă©tait Ă l'Ă©poque le big boss du label WEA. Et tendez bien l'oreille, dans le refrain, si de nombreux français entendent C'est NoĂ«l, C'est NoĂ«l, en rĂ©alitĂ© Enya chante Sail away Sail away. Une jolie hallucination auditive qui a permis Ă Orinoco flow de se hisser 16Ăšme des ventes en France... trois mois aprĂšs les fĂȘtes de fin d'annĂ©e, au printemps 1989 !