Après la cyberattaque, la ville de Saint-Martin-Lez-Tatinghem a refusé de payer la rançon

La commune de Saint-Martin-Lez-Tatinghem victime d’une cyberattaque. On vous en parlait en fin de semaine dernière, les faits ont eu lieu mercredi dernier. Depuis les faits, une enquête est en cours et la mairie appelle chacun à faire preuve de la plus grande vigilance.

C’est un virus de type ransomware, ou rançonlogiciel, qui a attaqué les services numériques de la commune. Le principe de ces logiciels malveillants : bloquer l’accès à l’ordinateur ou à des fichiers en les chiffrant et réclamer ensuite le paiement d’une rançon pour en autoriser, à nouveau l’accès. Dès les premiers signes de dysfonctionnement, le service numérique de la CAPSO a été alerté. Ce qui a permis de limiter la propagation du virus.

A l’heure actuelle, on sait que seule une partie des données a été cryptée. En concertation avec des organismes spécialisés, la ville a donc fait le choix de ne pas verser de rançon pour ne pas cautionner ce type d’agissements.

Une enquête est en cours pour déterminer la nature des données prélevées. L’impact semble avoir été limité, même si certaines données à caractère personnel ont sans doute été dérobées. La commune appelle donc tous les citoyens à faire preuve de vigilance quant à la réception de mails ou de sms douteux. Si un message suspect arrive, il faut le signaler sur cybermalveillance.gouv.fr

Quant aux services communaux, l’accès aux messageries électroniques est en cours de redéploiement, même si le traitement des mails reçus après le 21 juin a pris du retard. Les services de l’hôtel de ville ont été plus affectés par l’attaque et nécessitent un fonctionnement adapté.