Extinction Rébellion à Total Mardyck pour dénoncer l’urgence climatique et la politique de l’entreprise Française
Publié : 4 novembre 2022 à 15h34 par Cyril Frémin
Le site Total Énergies à Mardyck victime d’un blocage ce vendredi matin…
Tôt dans la matinée, une trentaine de membres de l’association Extinction Rébellion sont arrivés sur place et se sont installés devant le dépôt de carburant, qui avait déjà fait la une de l’actualité ces derniers jours avec une grève de plusieurs semaines. Le site approvisionne la moitié des stations essence de la Région. Cette action cette fois, c’était pour parler climat.
Dans une semaine, c’est la COP 27, conférence sur les changements climatiques, cette fois ce sera en Égypte. Les membres d’Extinction Rébellion multiplient du coup les actions pour alerter sur l’urgence climatique. Un sitting à Perpignan contre la Coupe du Monde au Qatar et ses stades climatisés, une manifestation contre l’extension de l’aéroport de Lille, et donc ce blocage de Total Énergies. Ils se sont d’abord enchaînés sur des poteaux pour créer une digue humaine le long de la voie qui permet d’accéder au site. Ils ont aussi badigeonné de peinture le logo de l’entreprise.
Leur but était de dénoncer la politique de l’entreprise Française, notamment un projet d’oléoduc en Ouganda. Pour Extinction Rébellion, Total ne fait rien pour décarboner ses activités, évoquant "une entreprise criminelle" qui "menace notre futur". Présence également d’un chercheur au CNRS, Christophe Bonneuil, bien connu de ces actions pour le climat.
Si l’ambiance sur place était forcément tendue, surtout quand les Policiers ont essayé de sortir ceux qui s’étaient enchaînés, pas de heurts, juste pas mal de soucis de circulation, les Forces de l’Ordre ayant bouclé le secteur une partie de la matinée. Pas d’interpellations, seulement des contrôles d’identité. L’action s’est terminée vers 11h. Une plainte a été déposée au commissariat de Dunkerque, pour les dégradations, spécialement sur le logo.
Une autre action est en cours du côté de Lille.