3 octobre 2024 à 14h38 par Cyril Frémin
Greenpeace émet des réserves sur l'implantation potentielle d’EPR à Gravelines
Notamment au niveau de la submersion marine. Nouvelle réunion publique sur ce dossier ce mercredi soir, à l’Atrium, à Grande-Synthe.
Le débat public autour de l’implantation de nouveaux réacteurs nucléaires à Gravelines continue.
Avec une nouvelle réunion ce mercredi, à Grande-Synthe cette fois, à 18h, à l'Atrium. Sur le thème, "EPR, est-ce une solution pour satisfaire les besoins au niveau national, régional, et local". Et durant ce débat, d’autres entités donnent leur avis sur ce projet, cette potentielle installation. Dernière en date, Greenpeace, qui s’inquiète au niveau sécurité, au niveau submersion marine...
Digues en remblai ou en béton armé, clôture d’acier entre la mer et les six réacteurs, portes étanches bleues au niveau des parkings pour isoler la centrale en île en cas de submersion marine et d’inondation des terres alentour. C’est une forteresse qui entoure l’actuelle centrale de Gravelines, pour la protéger des aléas climatiques. La centrale a d’ailleurs, à sa création, été installée ici pour justement bénéficier de l’eau de la mer pour son refroidissement. Greenpeace rappelle qu’elle est posée sur ce polder, une terre asséchée artificiellement par un réseau très dense de canaux. Une zone située sous le niveau de la mer aux marées les plus hautes. Les potentiels futurs réacteurs doivent être érigés sur une plateforme de 11m de haut. La centrale pourrait se retrouver isolée en cas de fortes montées du niveau des eaux. L’organisation gouvernementale rappelant aussi que le dérèglement climatique ne cesse de s’aggraver. Certaines prévisions imaginent Gravelines sous le niveau des mers les plus hautes en 2100.
Tout un pan de débat est évidemment axé sur ces questions de submersion marine. C’est à retrouver sur le site Internet du débat public. Et sûr que cette question sera forcément posée lors de cette prochaine réunion.
Les détails de ce rapport de Greenpeace sont à retrouver ici.