Projet EPR2 à Gravelines : des risques climatiques sous-estimés ?

Alors que le débat s'achève ce vendredi, Greenpeace dresse un bilan critique des quatre mois de débats publics organisés par la Commission nationale du débat public (CNDP) sur le projet EPR2 à Gravelines.

L'association reproche à EDF d'avoir éludé les questions essentielles concernant les impacts du dérèglement climatique sur la sûreté des installations.

Dans son rapport « La centrale nucléaire de Gravelines : un château de sable en bord de mer », Greenpeace souligne que les modèles climatiques utilisés par EDF pour anticiper la montée des eaux sont obsolètes.

L'association s'inquiète également de l'absence d'analyses globales sur les risques climatiques pour toute la durée de vie des réacteurs.

Greenpeace appelle EDF à appliquer le principe de précaution et à renoncer à ce projet qu'elle juge trop risqué, notamment dans un contexte de dérèglement climatique croissant.

Depuis septembre, Greenpeace a mené plusieurs actions de sensibilisation, soutenu une pétition locale et publié un cahier d'acteur pour alerter sur les dangers liés à la construction de ces réacteurs.

L'association donne rendez-vous le 3 mars au tribunal de Dunkerque pour soutenir les militants en procès après une action menée en novembre.