"Une situation tendue et inquiétante" pour Olivier Véran

11 mars 2021 à 18h26 par Bastien Ducrocq

L'état des lieux : Le ministre de la Santé s'est exprimé ce soir sur l'évolution de l'épidémie en France. Selon Olivier Véran, l'épidémie demeure très hétérogène. Elle ne progresse pas partout de la même manière et trois régions inquiètent particulièrement : les Hauts de France, l'Ile de France et Provence Alpes Côte d'Azur, où les taux d'incidence restent très élevés. Le nombre de patients en réanimation en France s'élève à plus de 4000 personnes soit 80% des capacités hospitalières françaises. En Ile de France, les capacités de réanimation vont être augmentées pour faire face à l'afflux massif de cas graves : "Toutes les 12 minutes, un patient est admis en réanimation en Ile de France".  Autre inquiétude : la progression des variants sur le territoire. Ils sont plus contagieux et provoquent plus de cas graves, notamment le variant britannique. Ils représentent actuellement les 2/3 des contaminations en France.



Olivier Véran : "La mobilisation des services de santé est totale, partout en France"



Les mesures et la vaccination : Si la situation ne s'améliore pas, "toutes les mesures nécessaires seront prises pour sauver des vies" d'après Olivier Véran. Des centaines de patients d'Ile de France vont être transférés partout en France. Concernant la vaccination, 4 545 000 ont reçu au moins une dose de vaccin en France, un peu plus de 2 millions ont été vaccinés avec les deux doses. Les efforts de vaccination seront concentrés vers les trois régions les plus touchées : Hauts de France, Ile de France, 


Le cas AstraZeneca : L'agence de sécurité du médicament est saisie pour éclairer sur les récents incidents survenus en Norvège ou en Islande. Sur 5 millions d'européens, 30 personnes ont subi de potentiels effets secondaires, qui restent à prouver. Ces derniers sont analysés au cas par cas. Il n'y a donc aucune raison pour suspendre la campagne avec ce vaccin.