Flandre

11h21 par Cyril Frémin

Esquelbecq : "Celui qui ne contracte pas" sera jugé en avril prochain

Victime d’un sinistre, il a demandé le renvoi de son procès, qui devait avoir lieu ce matin. Demande acceptée. Il devrait se défendre seul, sans avocat.

Les faits s'étaient passés en avril dernier.

Crédit : Capture d'écran X

Le procès de celui qui ne contracte pas a été renvoyé. 


Nous vous parlions dès ce lundi de cette affaire, sur Delta FM. Le 1er avril dernier, un couple avait refusé de se soumettre à un contrôle routier de Gendarmerie, à Esquelbecq. Ils avaient filmé la scène, qui avait faire le tour des réseaux sociaux et des médias, avec le désormais célèbre "Je ne contracte pas". L’homme devait passer ce mardi devant le Justice, devant le Tribunal de Dunkerque. Le dossier a été renvoyé.


Le prévenu a en fait été victime d’un sinistre. Il habite dans un mobil-home, et ce dernier a été détruit par les flammes il y a quelques jours. Il a quasiment tout perdu, notamment les documents qu’il avait préparé pour sa defense, puisqu’il ne souhaitait pas disposer d’un avocat. C’est seul à la barre qu’il avait prévu de venir au Tribunal. Suite à cet incendie, il a donc contacté la Justice, pour décaler le procès. Demande de renvoi acceptée.


Dans la salle d’audience se trouvait ce matin le gendarme victime ce jour-là. Les chefs d’accusation sont nombreux, refus de se soumettre au contrôle du véhicule, au contrôle d’alcoolémie et de stupéfiant, défaut d’assurance, violence volontaire sur un gendarme sans incapacité, ce dernier s’était retrouvé le bras coincé au niveau de la fenêtre de la portière de la voiture.


Mais ce qui a aussi poussé les Forces de l’ordre à porter plainte, c’est d’avoir été filmé par la compagne du prévenu, et de s’être ensuite retrouvé sur les réseaux sociaux, sans être flouté, sachant que la vidéo a été vue des centaines de millions de fois. Le gendarme précisant que la suite s’était plutôt bien passé, pas de soucis pour l’interpellation, pas de rébellion ni d’insulte.


Tous ces protagonistes vont donc se retrouver le 1er avril prochain au Tribunal de Dunkerque, un an pile après les faits. Le prévenu pour rappel risque cinq ans de prison.